-* DERNIÈRES NOUVELLES: Michel et Jean-Paul relaxés au bénéfice du doute (les accusations portées contre eux par les gendarmes n’étant pas juridiquement établies) par la 17ème chambre correctionnelle du tribunal de Paris le 13 décembre 2011.
Vous pouvez lire l’article du Monde Libertaire ici :
http://www.monde-libertaire.fr/actualites-anarchistes/15250-brassens-si-tu-avais-vu-ca
l’article de Camille Polloni qui était présente au tribunal ici :
http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/74119/date/2011-12-13/article/brassens-hecatombe-prefecture-proces/
.
Rappel des faits:
Samedi 18 juin 2011, face à la préfecture de Police de Paris, une soixantaine de personnes s’est retrouvée pour entonner « Hécatombe », en hommage à Brassens et en solidarité avec les personnes de Cherbourg et de Toulouse qui ont fait l’objet de répression policière pour avoir eux-mêmes honoré ce monument de la chanson française.
Après deux tours de chants dans une ambiance bon enfant et pacifiste, les gendarmes mals inspirés venus en nombre, ont procédé, après les sommations d’usage, à l’évacuation de la chorale vers la bouche du métro Cité-Palais-de-Justice.
Cette évacuation n’étant manifestement pas assez rapide au goût des pandores, ces derniers ont bousculé les personnes présentes dans l’escalier du métro, entraînant des chutes et de nombreuses protestations.
Michel du Groupe Kropotkine, déséquilibré, s’est raccroché à ce qu’il pouvait : l’oreillette du gendarme mobile derrière lui. Menotté et amené au commissariat du 4ème, il a passé 21 h en garde à vue en compagnie d’un deuxième chanteur, Jean-Paul, à qui il est arrivé à peu près la même chose.
Ils ont été convoqués devant la « justice » le 30 août 2011 pour y répondre de violences envers un agent de la force publique dans l’exercice de ses fonctions.
Mais ce jour là, en raison de l’abscence du magistrat, le procès a été reporté au 13 décembre 2011au Palais de Justice de Paris.
Ici l’affaire Hécatombe en sons et en images